La ville de Bordeaux - Transport Bordeaux
Index de l'article
Les Transports Routes et autoroutes Bordeaux est un noeud routier et autoroutier important de la façade Atlantique, c'est notamment un passage obligé pour se rendre de Paris et de l'Europe du Nord à la façade atlantique de l'Espagne. La ville est reliée à Paris par l'autoroute A10, à Périgueux et à Clermont-Ferrand par l'A89, à Toulouse par l'A62, et à l'Espagne par l'A63. Bordeaux est équipé d'une rocade (N230 et A630) qui est souvent saturée l'été et lors des grands départs en vacances. Afin de désengorger la rocade, un projet de grand contournement de Bordeaux est à l'étude, il permettra de relier l'A10 à l'A63 sans passer par Bordeaux et ainsi de dévier les camions. Sorties Chemin de fer La gare Saint Jean et le nouveau terminus Tramway Travaux de construction du nouveau franchissement ferroviaire (novembre 2006) Les chemins de fer font leur apparition en 1841 à Bordeaux avec l'ouverture de la ligne entre Bordeaux et la Teste par la Compagnie de chemin de fer de Bordeaux à La Teste. La première gare de Bordeaux (Bordeaux-Ségur) est alors inaugurée. Cette gare fut remplacée par une caserne et se situait au niveau de l'actuelle rue de Pessac. Bordeaux est de nos jours un noeud ferroviaire important entre Paris et l'Espagne. La gare principale de Bordeaux (gare Saint-Jean) est déservie par de nombreux TGV. Bordeaux est en effet reliée par TGV à Paris-Montparnasse, à Toulouse, à Irun, à Dax, à Hendaye, à Pau... Bordeaux est également reliée par trains corail et par TER à Nantes, Périgueux, Arcachon... Bordeaux possède également deux gares desservies par les trains régionaux, Bénauge et la gare Saint-Louis. Le réseau ferroviaire bordelais tend à la saturation, due essentiellement au bouchon ferroviaire bordelais. Des concertations et travaux sont en cours pour faire sauter ce bouchon et préparer l'arrivée d'une ligne TGV à grande vitesse à Bordeaux [2]. Transports aériens Bordeaux est équipé d'un aéroport international, l'Aéroport de Bordeaux-Mérignac. Il se situe sur la commune de Mérignac et est accessible depuis la rocade sortie 11b. L'aéroport de Bordeaux a accueilli 2 928 873 passagers en 2004. Les principales liaisons sont à destination de Paris-Orly, de Lyon, de Londres-Gatwick, de Marseille, de Nice et de Strasbourg.
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Transports en commun Bordeaux et son agglomération (la CUB) possède un important réseau de transport en commun. L'ensemble de ces transports en commun est regroupé sous l'appellation TBC pour 'Tram et Bus de la CUB'. Cette entreprise appartient à Connex Bordeaux, société du groupe Connex qui gère le réseau par un contrat de délégation de service public. La TBC a remplacé la CGFTE le 3 juillet 2004 après la réorganisation du réseau suite à la mise en service de la ligne B du Tramway de Bordeaux. Le réseau est composé de :
Ce réseau dessert les 27 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux de 5h à 1h du matin. Bordeaux s’est dotée d’un réseau de tramway dont la première ligne (A) a été inaugurée le 21 décembre 2003. Ce tramway a comme particularité d'utiliser le système d’alimentation par le sol ou APS, Ce qui permet de ne pas installer de caténaires dans les quartiers historiques. La mairie et la CUB ont décidé la création de ce tramway après avoir abandonné un projet de métro léger automatique de type VAL. La création d'un métro à Bordeaux a été annoncée en 1993 mais des études (coût pour la ville : 300 millions de Francs Français) ont montré que le métro n'était pas adapté à la ville de Bordeaux et que la construction serait très chère. Alain Juppé a fini par imposer le tramway avec le soutien de l'opposition socialiste. La ligne A a été inaugurée le 21 décembre 2003 entre Mériadeck et Lormont/Cenon en présence de Jacques Chirac et d'Alain Juppé alors maire. Les nombreux problèmes techniques dûs à des défaillances de l'APS ont entrainé des retards dans l'ouverture des lignes B et C prévue au printemps 2004. La ligne C sera finalement ouverte le 24 avril 2004 entre les Quinconces et la Gare Saint-Jean. La ligne B sera ouverte partiellement le 15 mai 2004 sur un tronçon de 2,2 km entre les Quinconces et Saint-Nicolas. Le reste de la ligne vers le campus et Pessac ne sera ouvert que le 3 juillet 2004 en même temps que le réseau TBC réorganisé autour du tram. Les trois lignes seront prolongées en 2007. Quartiers historiques de Bordeaux
Bordeaux-Lac : Il réunit, autour d'un plan d’eau de 160 hectares, un parc des expositions, un palais des congrès, un centre hôtelier, une base de plein air et de loisirs, un parc floral et un vélodrome. De nombreuses manifestations s’y déroulent : la foire internationale, Vinexpo, le jumping international, les six jours cyclistes de Bordeaux ... A noter que la mairie de Bordeaux a créé en 1995 des quartiers "administratifs", notamment dans le but de créer des conseils de quartiers. Ceux-ci regroupent parfois plusieurs quartiers historiques différents
Culture et patrimoine Bordeaux est classée Ville d'Art et d'Histoire. Le secteur sauvegardé est un des plus vastes de France (150 ha). Une partie de ce patrimoine concourt au titre de patrimoine mondial de l'UNESCO. Le tramway a une alimentation par le sol sur la majeure partie de son tracé. Monuments Monument aux Girondins C'est en 1881, à l'approche du centenaire de la Révolution, que la ville de Bordeaux émit le vœu d'ériger ce monument aux Girondins et à la République, à la mémoire des députés Girondins victimes de la Terreur, apportant ainsi les preuves de sa fidélité à la IIIe République et à ses anciens. Mais le monument ne fut construit qu'entre 1894 et 1902 sur la place des Quinconces, cette immense place au cœur de Bordeaux, où trônait jadis le Château Trompette Le monument a été conçu par l'architecte Victor Rich et le sculpteur bordelais Achille Dumilâtre. Ils ont élevé une colonne, placée au centre de deux demi-bassins, surmontée à 43 mètres du sol, par le Génie de la Liberté brisant ses fers. D'autres statues complètent l'ensemble : le Coq Gaulois, la Tribune, l’Éloquence et l’Histoire, tournées vers le fleuve, constituent la dédicace de ce monument aux députés Girondins ; de l'autre côté, regardant vers la ville, trois statues de femmes représentent la ville de Bordeaux, la Garonne ainsi que la Dordogne. Enlevées durant la Seconde guerre mondiale pour récupérer le métal, tous ces éléments ne retrouveront leur place initiale qu'en 1983. Dans le bassin tourné vers le Grand Théâtre, c'est « le Triomphe de la République » qui a été choisi comme thème, avec des statues représentant le travail et la sécurité, symbolisés par le Forgeron et le Lion. Dans le second bassin, orienté vers le jardin public, c'est le Triomphe de la Concorde qui protège la Fraternité et l' Abondance, source de la prospérité du Commerce et de l' Industrie, symbolisés par les trois enfants à gauche, tandis que les Arts sont représentés par les trois autres enfants à droite. Dans ce bassin, les chevaux de Gustave Debrie amènent le Bonheur - exprimé par un dauphin - au chérubin. Une restauration du monument des Girondins, rendue nécessaire pour des raisons de sécurité devait démarrer au début du mois d'avril 2006. Pour approfondir, voir l'article place des Quinconces. Grand Théâtre (place de la Comédie)
La place de la Comédie se trouve sur l'emplacement du forum gallo-romain où étaient situés les Piliers de Tutelle (Tutela, déesse protectrice de la ville). Classé monument historique, le Grand Théâtre a été édifié par l'architecte Victor Louis entre 1773 et 1780. Exemple parfait d'un théâtre à l'italienne. Dernière restauration en 1991. Depuis il a retrouvé sa décoration intérieure d'origine (marbre, or et bleu). Sa façade est composée de douze colonnes corinthiennes et ornée de douze statues de pierre représentant les neuf muses et trois déesses : (Junon, Vénus, Minerve). Certaines scènes du film Beaumarchais l'insolent y ont été tournées. Allées de Tourny (près de la place de la Comédie) Cette esplanade fut aménagée entre 1743 et 1757 par l'intendant Tourny. Large de 65 mètres et longue de 265 mètres, elle est bordée du côté pair d'immeubles à façades Louis XV. Ces derniers ne comportaient à l'origine qu'un rez-de-chaussée et un étage. La plupart d'entre eux furent rehaussés après la destruction du château Trompette à l'emplacement de l'actuelle place des Quinconces car ils ne gênaient plus les tirs de canon. Les immeubles situés du côté impair ont été construits au XIXe siècle. Le carrousel est présent sur la place tout au long de l'année. Cours de l'Intendance Il relie la place de la Comédie à la place Gambetta. Avec le cours Georges-Clemenceau et les allées de Tourny, il forme un triangle dont le centre est la place des Grands Hommes, triangle appelé par les bordelais le "triangle d'or" puisque les magasins les plus prestigieux de la ville y sont regroupés. Le tracé du cours de l'Intendance correspond à celui des fossés nord de la première enceinte fortifiée de la ville, au IVe siècle. Au XIe siècle, les Bordelais comblent ces fossés et créent une rue à laquelle ils donnent le nom de "fossés de Campaure". Par la suite cette rue changea encore plusieurs fois de nom : "fossés de l'Intendance" en 1707, "fossés Marat" sous la Révolution. Pont de Pierre Il relie la rive gauche au quartier de la Bastide. Premier pont sur la Garonne, il fut construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822. Durant douze ans les bâtisseurs durent faire face à de nombreux problèmes en raison du courant très fort à cet endroit-là. C'est grâce à une cloche à plongée empruntée aux Britanniques que les piliers du pont purent être stabilisés. Il compte dix-sept arches (nombre de lettres dans le nom de Napoléon Bonaparte). Sur les côtés, chaque pile de briques est rehaussée d'un médaillon blanc en l'honneur de l'empereur. Il porte aussi les petites armoiries de la ville (les trois croissants entrelacés). Ce pont fut le seul jusqu'en 1965. Cathédrale Saint-André et Tour Pey Berland
Du nom de l'archevêque de la ville en 1430 (mort en 1458) qui créa la première université de Bordeaux vers 1440. Il est inhumé derrière le maître autel de la cathédrale. Consacrée par le pape Urbain II en 1096, la cathédrale est bâtie sur un plan en croix latine à nef unique de 124 mètres de long. Conçue pour avoir quatre clochers, deux seulement ont leur flèche (côté rue Vital-Carles) car on se rend vite compte que la cathédrale est trop lourde pour le sol marécageux et s'enfonce. La construction des deux autres clochers est alors abandonnée. Du premier édifice roman du XIe siècle il ne reste que les murs intérieurs de la nef. La porte Royale date de la première moitié du XIIIe siècle tandis que le chevet et le transept remontent aux XIVe siècle et XVe siècle. Parmi les évènements liés à cet édifice il y a le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Louis VII, futur roi de France, en 1137. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. La tour Pey Berland, isolée du reste de l'édifice, a été construite entre 1440 et 1450. Elle est quadrangulaire avec des contreforts, une galerie extérieure et une flèche octogonale avec au sommet, une statue de Notre-Dame d'Aquitaine réalisée en 1862 et restaurée dernièrement.
Sur l'emplacement d'une abbaye détruite par les sarrasins, reconstruite par les carolingiens puis détruite par les normands en 845 et en 864. De l'ancienne abbatiale des bénédictins édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle ne subsistent que les murs de la nef et quelques vestiges du mobilier. En effet l'église a été presque entièrement reconstruite par Paul Abadie au XIXe siècle. Sur la façade de style roman, les portails sculptés représentent l'avarice et la luxure. À l'intérieur se trouve un orgue réalisé au XVIIIe siècle par Dom Bédos de Celles. Basilique Saint-Michel (place Meynard) Basilique Saint-Michel Église de style gothique flamboyant construite entre la fin du XIVe siècle et le XVIe siècle. La chaire est de Feyneau et représente saint Michel terrassant le dragon. Les vitraux furent détruits lors des bombardements en 1940. Clocher isolé de 114 mètres de haut, construit au XVe siècle. En 1881 fut découvert un cimetière gallo-romain et des catacombes sous la tour. Monument classé historique. Place du Chapelet Elle est construite consécutivement aux événements de 1675. Entre les allées de Tourny et le marché des Grands Hommes. Ancienne très belle chapelle des Dominicains bâtie entre 1684 et 1707, l'Église prend le nom de Notre-Dame sous le Concordat. Elle est classée monument historique. Son cloître est la Cour Mably. Construit en 1684 sur les plans de l'architecte Michel Duplessy, ce bâtiment est le second couvent des Jacobins. Le premier est détruit en 1678. De 1797 à 1885 il est occupé par la Manutention militaire. À partir de 1886 il est rénové et transformé en Bibliothèque municipale. Il abrita également le Musée des Antiquités à partir 1887. La présence en ces lieux de la Chambre Régionale de la Cour des Comptes est très récente, 1994. Place du Parlement Née sous le nom de place du Marché Royal, elle est rebaptisée place de la Liberté à la Révolution. Ordonnancée de style Louis XV. Les immeubles qui la bordent, datent de la première moitié du XVIIIe siècle. Les façades sont très richement décorées. Elles sont ordonnées en travées construites sur trois niveaux avec hiérarchie des baies, séparées horizontalement par un jeu de bandeaux ponctués de mascarons et d'agrafes. Elles sont surmontées de balustrades. La fontaine centrale date du Second Empire. Le sol, refait en 1980, se compose de grandes dalles de calcaire doré. Le palais archiépiscopal, construit entre 1771 et 1784. C'est l'archevêque Mériadec de Rohan qui lui donne son nom puisque le palais fut construit à sa demande même s'il n'y a pas vécu. Il devint l'hôtel de ville de Bordeaux en 1835 après avoir été résidence impériale de Napoléon Ier. Achevé en 1786 par Étienne et Bonfin. Sur les deux côtés de la cour des bâtiments bas relient le corps de logis à une colonnade. La façade postérieure est prolongée par deux pavillons bas à balustres dont les baies sont surmontées de guirlandes. Malgré des modifications, l'intérieur a conservé le grand escalier d'honneur et une suite de salons au rez-de-chaussée avec boiseries et trompe-l'œil. Deux décors (un pompéien et un plus antique) évoquent le raffinement des intérieurs bordelais du XVIIIe siècle. Palais Gallien, dernier vestige de l'époque gallo-romaine. Palais Gallien
L'Amphithéâtre dit Palais Gallien doit son nom à l’empereur Gallien, qui régna de 253 à 268. Cet édifice est cependant sans doute antérieur. La ville gallo-romaine de Burdigala, capitale de la province d’Aquitaine, a connu sa première période de prospérité au milieu du IIe siècle de notre ère. L’amphithéâtre, construit en bordure de la ville, pouvait accueillir sur ses gradins en bois 15 000 personnes. Il ne reste que quelques travées et arcades, enserrées dans le tissu urbain. Une partie du monument est visible depuis les rues du Docteur Albert-Barraud, Émile-Fourcand ou du Palais-Gallien. La rue Sainte-Catherine Principale rue de Bordeaux, c'est la plus longue rue piétonne d'Europe. Jusqu'en 1772, près de la place de la Comédie, se trouvait la Porte Médoc. Depuis la Galerie Bordelaise réalisée en 1833 par Durand on aperçoit la Porte Dijeaux dont le nom est en rapport avec le temple de Jupiter qui se dressait à cet emplacement à l'époque gallo-romaine. Le nom vient de la déformation du gascon "De Jòu" (de Jupiter) qui est la langue traditionnelle de Bordeaux. À l'autre extrémité de la rue Sainte-Catherine se trouve la Porte d'Aquitaine (ancienne Porte Saint-Julien) nommée Porte de la Victoiredepuis la Seconde guerre mondiale. Elle est réalisée par l'architecte Portier en 1752 en pierre de Saint-Macaire (pierre qui devient dure et rosée). Sur le fronton triangulaire sont sculptées les armes royales dans une coquille bivalve. Au centre de la rue Sainte-Catherine se trouve la place Saint-Projet (évêque auvergnat mort en 674). La croix de carrefour fut restaurée en 1977; elle se trouvait au centre d'un cimetière depuis 1392. L'église se trouvait au sud de cette place et il en reste la tour clocher. La fontaine a été réalisée vers 1715. Porte Cailhau (place du Palais) Porte Cailhau
Elle faisait partie des remparts de la ville. Au Xe siècle, la place du Palais bordait le Palais de l'Ombrière, résidence des ducs de Guyenne. Le futur roi de France, Louis VII, y séjourna à l'occasion de son passage à Bordeaux pour son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Au XIIIe siècle, le palais fut remplacé par un autre. À partir de 1462, le Parlement de Bordeaux y siégea. Ravagé par plusieurs incendies (1597, 1704), il fut démoli en 1800, permettant ainsi l'ouverture de l'actuelle rue du Palais de l'Ombrière. Au fond de la place du Palais se dresse la Porte Cailhau. Son nom évoque les cailloux accumulés à ses pieds par la Garonne qui servaient à lester les navires. Élevée dans un style gothique Renaissance (mâchicoulis, toitures aiguës de 35 mètres de haut, lucarnes, lanternes) au XVe siècle, en souvenir de la victoire remportée en 1495 par Charles VIII à Fornoue, elle faisait office d'arc de triomphe et de porte défensive (présence d'une niche à l'effigie du roi). Classée monument historique. Restaurée au XIXe siècle (1822), les bas reliefs abîmés sont au Musée d'Aquitaine.
La Grosse Cloche C'est un des rares monuments civils (avec la porte Cailhau) que la ville conserve du Moyen Âge. Elle vient d'être restaurée. C'est le beffroi de l'ancien hôtel de ville; elle figure d'ailleurs sur les armoiries de la ville. Elle a été édifiée au XVe siècle sur les restes de l'ancienne Porte Saint-Éloy du XIIIe siècle (adossée à l'église Saint-Éloi du XIIe siècle). Elle est composée de deux tours circulaires de 40 mètres de haut reliées par un bâtiment central. À l'origine il y avait six tours crénelées. La cloche est coulée en 1775 par Turmel et elle pèse 7 800 kg. L'horloge est réalisée en 1759 sur les plans du mathématicien Larroque. L'Église Saint-Éloi Depuis sa mise à disposition de la fraternité Saint-Pie-X par l'ancien maire Alain Juppé, le monument est au centre d'une polémique. Le 10 décembre 2002, le tribunal administratif de Bordeaux a annulé la délibération prise le 28 janvier 2002 concernant cette mise à disposition. Le jugement a été confirmé en Cour administrative d'appel le 27 avril 2004. Enfin, le pourvoi en cassation de cette "Association église Saint-Éloi" a été rejeté par le Conseil d'État le 2 mars 2005. Les décisions de justice n'ont pas encore été exécutées et l'église demeure le siège des traditionnalistes catholiques bordelais. Place de la Bourse Réalisée sous l'intendance de Boucher par l'architecte du roi, Gabriel, entre 1730 et 1775, la place de la Bourse est la première brèche dans les remparts du Moyen Âge et est destinée à servir de somptueux écrin à la statue équestre, détruite à la Révolution, du roi de France Louis XV. Elle est inaugurée en 1749, symbole de la prospérité de la ville. Successivement appelée place Royale, place de la Liberté pendant la Révolution, place impériale sous Napoléon Ier, puis à nouveau place Royale à la Restauration. En 1848, à la chute de Louis-Philippe Ier, elle devient place de la Bourse. L'intendant Boucher veut ouvrir la ville sur le fleuve. Il souhaite moderniser Bordeaux et offrir un visage de la ville plus accueillant à l'étranger qui vient par la rive droite de la Garonne. On supprime une partie des murailles qui ceinturent Bordeaux et on construit une place Royale. Une statue équestre du roi Louis XV est placée en son centre. Fontaine des Trois Grâces
À la Révolution la statue est remplacée par un "arbre de la Liberté". Elle prend le nom de "Place Impériale" à l'occasion de la venue de Napoléon Ier. En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution. Elle est remplacée par l'actuelle fontaine des "Trois grâces" en 1869 (l'impératrice Eugénie, la reine Victoria et Isabelle II d'Espagne) de Visconti (1865) Cette place est une des œuvres les plus représentatives de l'art architectural classique français du XVIIIe siècle. Au nord se tenait le Palais de la Bourse (actuels Chambre de Commerce et de l'Industrie de Bordeaux et bureau de la Poste) et au sud l'Hôtel des Fermes (actuelle Direction Interrégionale des Douanes et Droits Indirects qui abrite en son sein le Musée des Douanes). Ce dernier est réalisé par Gabriel et les sculptures représentent Minerve protégeant les arts et Mercure favorisant le commerce de la ville. Les frontons des autres bâtiments et les mascarons sont sculptés par Verbeckt, Vernet et Prome. Les frontons représentent : la grandeur des princes, Neptune ouvrant le commerce, la jonction Garonne-Dordogne, le Temps découvrant la Vérité. Les mascarons sont des hommes barbus et des jeunes filles. Le cadran de l'horloge est d'Hustin, un faïencier bordelais et l'intérieur est composé de tableaux et de tapisseries des Gobelins. Place Saint-Pierre Église Saint Pierre
La place Saint-Pierre n'existait pas du temps des gallo-romains. C'était autrefois l'entrée du port intérieur de la ville, le port navigère. L'église Saint-Pierre est construite sur le mur nord de l'ancien chenal de passage. Elle a été construite au XVe siècle et fut remaniée en grande partie au XIXe siècle mais le portail de style gothique flamboyant, la porte sud et le chœur sont d'origine. Place de la victoire
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Espaces verts
Il est créé en 1746 à l'initiative de l'intendant Tourny (14 hectares environ). Rejoignant les idées des Humanistes, il veut fournir aux bordelais un cadre agréable, propre à leur conserver une bonne santé. Les plans sont dessinés par Jacques Ange Gabriel. Le jardin est fermé par des grilles en fer forgé et de nombreuses statues sont présentes dans le jardin (Fernand Lafargue, Ulysse Gayon, Alexis Millardet, Carle Vernet : tous défenseurs de la vigne). La volonté de Tourny est de réunir la ville aux faubourgs Saint-Seurin et des Chartrons. Au bout de la terrasse se trouve l'hôtel de Lisleferme de l'architecte Bonfin. Il abrite l'actuel Muséum d'Histoire naturelle. À la Révolution on y arrache les fleurs et les arbustes pour y mettre des pelouses, ne conservant que les grands arbres. Le jardin sert alors de cadre aux cérémonies officielles et aux bals champêtres. En 1856 on décide de le rénover. Des passerelles (de Fischer et Escarpit) sont installées de la largeur des crinolines. Armand et Guibert créent un parc à l'anglaise. Buguet refait la terrasse et implante un bassin, les grilles du jardin sont refondues (celles d'origines subsistent entre la rue Ducau et la place Longchamp ainsi que sur la place du Champ-de-Mars). Des statues sont placées sur l'esplanade de Buguet : Diane (Gabies), Jeunesse et Chimère (Granet), Maxime Lalanne (un aquafortiste bordelais), Rosa Bonheur (peintre animalier). En 1970 sont reprises les grilles du cours de Verdun (7500 feuilles d'or furent nécessaires aux artisans Bernard, Blot et Lorette).
Parc Bordelais Jardin Public
Musées Le Jour des morts (William Bouguereau) - Musée des Beaux-Arts
Le croiseur Colbert
Sports
Personnalités Personnes célèbres nées à Bordeaux
Célèbres résidents
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